Addio all’agosto. (Ritorno da Parigi)

Volando verso il tramonto. Parigi, agosto 2011.

E così siamo tornati.  E così diciamo addio a questo agosto, a queste strane vacanze che per noi segnano un passaggio, dal lavoro alla disoccupazione.

Cosa resta, allora?

Per commiato, un testo nuovissimo delle mie adorate Têtes Raides che gioca con le parole e con la nostra idea di domani, perché “alla fine ci si vede meglio quando il sole tramonta”.

 

L’an demain

Ode à la nuit où tu t’enfuis
Brûlé d’étoiles en plein midi
Dans la fumée des projecteurs
On est toujours jamais à l’heure
Ode à la nuit qui nous redresse
Du jour et de ses maladresses
Ode à la nuit je bois les fruits
Dans tous les sens interdits
Ode au matin il m’en souvient
Que j’irai demain en l’an demain

Ode à Marie
Ode à la nuit

Ode à la nuit faut que ça bouge
Si t’as l’infra moi j’ai le rouge
On y voit mieux finalement
Quand le soleil est au couchant
Ode à la nuit qui nous rejette
Il faudra bien que l’on s’y jette
Puis au matin on s’dit pardi
A l’infini des infinis
Posé là sur une seconde
On refait le monde

Ode à Marie
Ode à la nuit

Ode à la nuit qui nous transcende
Il faudra bien que l’on s’y pende
On va payer ces quelques heures
Des bouquets de rires et de pleurs
Ode à la nuit qui me remplit
J’y brûlerai en plein midi
Ode au matin qui me retient
J’irai demain en l’an demain

 

 

(texte:  Christian Olivier, album: L’an demain, 2011)